J’allais marcher en mer avec mes amis, de l’eau jusqu’à la taille. Et cette fois-ci, en rentrant dans l’eau, je dis  « Tiens, je n’ai plus de plume pour mes fumigations, ce serait chouette de trouver de belles plumes de goéland ».

J’aime utiliser les plumes des oiseaux de chez moi, de ma terre, de ma mer.

Et nous marchions ensemble, lentement, tous nos muscles à l’effort.

En communion avec les flots, le vent, le parfum changeant de la mer, les poissons, les mouettes, les goélands, les sternes et tous les autres du Peuple des Oiseaux de mer. Et parfois même ce phoque sauvage, qui longe également la côte, régulièrement, plusieurs fois par semaine, comme nous. Et nous regarde avec ses yeux si doux…

Après 1/2h de marche, alors que cela faisait belle lurette que j’avais oublié mes mots du départ, j’ai été attirée par une masse dans la laisse de mer, sur le sable mouillé. Je sortais de l’eau et découvrais un oiseau mort… le plumage blanc, le long cou jaune et la taille : un fou de bassan, le plus grand oiseau d’Europe, rare par ici et protégé.

Et, Ooooh les magnifiques rémiges !

Mon trésor à la main je rentrais de nouveau marcher dans la mer et laissait voguer mon esprit.

 

Waow… c’est là que je réalisais : mon intention se concrétisait à peine 30 minutes après sa formulation, avec des plumes encore plus grandes et plus belles que celles que j’avais imaginées….

Il était très clair que ceci n’était pas un hasard, mais une synchronicité, au sens de C. G. Jung.

 

Mais autre chose, de plus profond, m’interpellait : c’était l’oiseau avec son présent de plumes qui m’avait appelée ou l’inverse ?

En d’autres termes, avais-je créé la réalité des plumes (énergie que j’émets) ou était-ce leur présence à proximité que j’avais captée (énergie que je reçois), et qui avait réactivé mon intention ?

Je n’ai toujours pas su répondre à ce jour… cet oiseau est venu m’apprendre quelque chose d’essentiel, mais qui se cache encore…

 

Et dis-moi, toi qui lit ces lignes, quel est ton avis ?